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J'ai la vie qui m'pique les yeux...

31 août 2006

Je m'adonne probablement pour la dernière fois à

she_wanted_to_fly________by_ssuunnddeeww

Je m'adonne probablement pour la dernière fois à cet exercice. Trouver la photo, trouver les mots.
C'est un peu trop rose ici. Trop de visages, trop de Passé.
Je vous laisse quelques uns de mes mots, j'ai minutieusement choisi ce qui se devait de rester. Idem pour les photos.
Besoin d'opacité.

Fin.

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27 août 2006

Don't know why

silence_is_blue_by_ii1

...but :

Break

18 août 2006

Pas assez de toi

J'ai comme envie de tourner le gaz
Comme envie d'me faire sauter les plombs
Comme envie d'expliquer comme ça
Ton indifférence ne me touche pas
Je peux très bien me passer de toi

Comme envie de sang sur les murs
Comme envie d'accident d'voiture
Comme envie d'expliquer comme ça
Ton indifférence ne me touche pas
Je peux très bien me passer de toi

J'ai comme envie d'n'importe quoi
Comme envie de crever ton chat
Comme envie d'tout casser chez toi
Comme envie d'expliquer comme ça
Je peux très bien me passer de toi

J'ai comme envie d'une fin torride
Comme on en voit qu'au cinéma
J'ai comme envie qu'ce soit terrible
Et qu'ça se passe juste en bas de chez toi
Je peux très bien me passer de toi

J'ai comme envie de tourner le gaz
Comme envie d'me faire sauter les plombs
Comme envie d'expliquer comme ça
Ton indifférence ne me touche pas
Je peux très bien me passer de toi

Comme envie de sang sur les murs
Comme envie d'accident d'voiture
Comme envie de n'importe quoi
Comme envie de crever ton chat
Je peux très bien me passer de toi

Comme envie de sang sur les murs
Comme envie de crever ton chat
Comme envie d'accident d'voiture
Je peux très bien me passer de toi
Je peux très bien me passer de toi

15 août 2006

Mute

Distant_by_Hendel_Shmendel La chanson qui remplit l'espace...
31 juillet 2006

See you

Burlesque_by_darkmatterzone

Ajoutés récemment :

Alain Souchon
Amélie les Crayons
Bang ! - Dillinger Girl & Baby Face Nelson
Charlotte Gainsbourg

Jehro
K's Choice
KT Tunstall

Mano Negra

Madonna
Mecano
Monsieur Gainsbourg Revisited
Pauline Croze aux Francofolies
Ray
Saturday Night Fever Soundtrack

Sinead O'Connor
The Shines Zero 7 and all the Garden State's soundtrack ( absolutely wonderful )

And I'm leaving with this sound on my ears.

Bye my dear spider, "see you"

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29 juillet 2006

Fever all through the night

one_evening_by_protogeny

Je me suis installée.

La chaise collée à la fenêtre. Le souffle court, mes sens aux aguets, les lèvres closes.

Et j'ai regardé.

Les arbres semblaient effectuer une danse rituelle à leur Dieu Ciel. On entendait la respiration du vent même à travers la vitre. Et puis il y avait ces flashs soudain qui donnaient une dimension apocalyptique au monde devant moi. Comme dans un film d'action où les événements s'enchaînent rapidement, la télé s'animant de flash de lumière gratuits. Mais mon écran n'était pas celui-là. Le mien était l'infini de la nuit.

J'avais une muse absolue devant moi, une incroyable matière première, l'essence même de la Lumière. Eclair qui s'invite sans préavis dans le ciel qui prend feu. Nuages qui s'interpellent et en viennent même parfois aux mains : "Non c'est moi que la foudre mettra sous les spotlights". Grondements sourds et qui ne cessent pas, se changeant parfois en brouhaha tonitruant.

Les lumières de la ville formaient un incroyable public : à la fois attentif et silencieux, respectueux et montrant sa gratitude à travers ses milliers d'étoiles qui contribuaient à rendre cet instant grandiose.
Je ne me lassais pas de guetter les éclats furtifs qui me surprenaient toujours quand je ne les attendais pas. Je ne me lassais pas de rester là, sans aucun autre but que d'avaler ce moment de pure beauté, simplement offert, sans intention d'une quelconque contrepartie.

Regarder le ciel s'échauffer, et croire que la Foudre avait le droit de vie sur moi, juste regarder cette lutte entre ces deux côtés antagonistes : le sombre et le lumineux, le noir, et le rouge d'où luttait vainement le soleil, comme un héros de Cervantès contre les moulins à vent.

Le ciel avait la fièvre...

Et quand vient le soir, que le ciel flamboie, le rouge et le noir, ne s'épousent-ils pas ?

21 juillet 2006

I am not a funambule

benphilippi

Petit village qui s'ennuie. Etrange convivialité que celle-ci. Remarque, nous ne savons pas dans quelles circonstances a été crée ce mot. Peut-être dans celles-là.

Vieux commérages. Extraits choisis de "Qui couche avec qui ?".
"Ah bon elle n'était pas enceinte ?!"
"Oui tout le monde lui est passé dessus, c'est clair."
"On la connaît dans tous les villages d'à côté. Une vraie chienne."

Les pièces détachées de scooters jonchent le sol, la pelouse, le garage, elles ont envahi la maison. Enfin non, ce n'est pas un envahissement puisqu'elles s'accordent parfaitement avec l'aspect délabré de celle-ci. Si vous, vous considérez l'ordinateur pièce centrale de votre maison, eux ne vivraient sans doute pas sans ces bouts de moteur, boulons, pistons éparpillés çà et là comme des grigris porte-bonheur.

La maison semble avoir accueillie des générations et des générations de zonards. Lieux de prédilection des chiens errants du village. Mais elle s'essouffle quelque peu, elle halète, ne semble plus capable de respirer dignement.
C'est ça, exactement ça : dénuée de toute dignité.

Des affiches de différentes campagnes anti-tabac scotchées dans la cuisine. Ironie du sort quand 4/5 des membres de cette famille sont nés avec une clope au bec. Peut-être un moyen pour la mère de montrer qu'elle continue la lutte. Mais affalée sur le canapé devant TF1, elle semble une bien piètre combattante. Elle aussi a finalement renoncé. La maison continue sa progressive décomposition.

Sinistre baraque qui a pourtant été ouverte à ce petit rassemblement. Sans doute plus squat que maison tant les pièces rapportées se sont succédées tout le long du repas. Et pas au sens propre mais figuré. Ok, c'était facile...

Sinistre, abjecte mais probablement la seule qui correspondait à la nature de cette vie intra-muros. Tout le monde connaît tout le monde. Pas le plaisir de la perte d'identité, de la masse.
Villages de province qui se retrouvent dans les mêmes boîtes. Dans les mêmes stations balnéaires. Vie déjà toute tracée, toujours les mêmes itinéraires.
You will never get out of this infernal circle
.

On étouffe en groupe. Alors on boit à s'en crever le foie. On roule jusqu'à s'envoyer en l'air dans la chute la plus spectaculaire. Celle dont on se rappellera. Celle qui servira peut-être de leçon aux autres marioles. Suicide organisé.
On baise comme des animaux. On teste tous la même, celle qui s'est construit cette image, celle qui s'est perdue depuis bien longtemps. Salope collée sur le front, en rose fluo.

On marche sans cesse sur un frêle fil. On bascule vite, si vite du côté des abysses. Tu y es né et y crèveras si tu as le malheur de vouloir jouer au funambule.

Je vous l'avais dit. Abject. Et pourtant, quand le vice n'est pas poussé jusqu'à son extrême limite, on arrive à rire ensemble.

Certes aidés par la dopamine secrétée par mes neurones, eux-mêmes aidés par quelques whisky-coca...

14 juillet 2006

De circonstances

Tiens, ça faisait longtemps...

Scène : Apéro dans le jardin, autour d'une flûte de champagne ( pour fêter les [ bonnes ] notes de fin d'année )

Personnages : Ma soeur, ma mère, mon beau-père, moi, etc...

Sujet : Aujourd'hui est un jour particulier

Ma mère : Alors aujourd'hui c'est le 14 juillet, un petit cours d'histoire ?!

Ma soeur ( d'un ton sûr de celle qui a appris ses repères historiques pour le brevet ) : Ouais, c'est l'Armistice

* Stupeur autour de la table suivi d'un éclat de rire partagé *

Ma soeur : Ben quoi ?! *Rougissement* Ah merde je me gourre tout le temps t'façon

Mon beau-père : Benêêêêêt c'est la Prise de la Bastille

Ma soeur : Ah voilà, Prise de la Bastille hmmmmm c'est en....1492 !!

*Ricanements dans l'assemblée*

Moi ( qui détiens la Vérité, on le sait tous même inconsciemment...): ça c'est Christophe Colomb heiiiiiii

Ma soeur : Oups...

...

Ma soeur, tout un roman...

13 juillet 2006

Dans la chaleur des nuits

katrinaneedsalight_by_rachael_jane

Dans la chaleur des nuits de...

Elle s'est assoupie. Doucement emportée par le sommeil, elle pensait qu'il serait long et profond.
Mais ça y'est, la lumière l'a réveillée, et elle sent qu'il est parti sans elle. Elle essait tant bien que mal de replonger dans ses rêves abyssaux, mais décidemment, c'est trop tard.

Vaincue, elle décide d'aller occuper son temps, et elle s'extrait en douceur de ses draps. Elle traverse la pièce sur la pointe des pieds, presque en apnée. Son livre à la main, elle s'installe pour, pense-t-elle, un certain temps ici. Et après avoir fourni un carré de chocolat noir à son ventre qui grondait, elle se plonge dans son livre, qu'elle déflore juste.

La couverture craque encore, et les pages sentent le livre fraîchement sorti de l'imprimerie. Tout ce qu'elle aime. Le récit se lit plutôt vite, le style est agréable, les personnages lui sont familiers, comme un air de déjà-vu dans Xavière qui a des allures de Simone de Beauvoir et de Jean-Paul Sartre en Pierre Labrousse. Mais attention, l'auteur(e) s'est suffisamment défendue de toutes ressemblances avec des personnages ayant déjà existés pour qu'elle ne tombe pas dans la facilité de l'analogie.

Au détour d'une page, elle tourne la tête vers la fenêtre et regarde à travers les frêles rideaux, la nuit déjà bien installée. Pourtant, il ne fait pas si noir que ça, il semble y avoir une certaine lumière.
Elle penche la tête à la recherche d'un lampadaire. Mais, non sans une certaine surprise, elle tombe en tête-à tête avec la...

...pleine lune.

Insomnie lunaire...

Listening :

Reading : Simone de Beauvoir - L'invitée

12 juillet 2006

Transe en danse

To_the_highest_bidder__by_girltripped

Madame la Bonne Fée me hante. Non, non, pas la fée longiligne et danseuse, mais bien Madame la Bonne Fée. Vous savez, celle qui a un chapeau pointu et une baguette magique en guimauve. Celle qui nous emportait sur son nuage de barbe à papa vers son illusoire pays des Merveilles quand nous étions encore si candides.

Et bien je dois vous avouer que depuis quelques temps je la guette, et si elle avait le malheur de surgir près de moi, je n’aurai aucun scrupule à la dépouiller de tous ces pouvoirs, et de les faire miens.

Aucun.

Peut-être que je pourrais ainsi exorciser tes démons.

Si j’étais moi, ni les démons que je cache, ni même les flammes que je crache ne me feraient peur.

Tel un être détenant un mystérieux pouvoir, je voudrais m’approcher de toi sans te toucher, ni t’effleurer. Avancer mes mains face à ton cœur. J’voudrais recueillir en moi cette boule d’énergie toxique qui t’use. Et au diable la fatigue qui s’en suivrait peut-être ; si toi, ça te soulageait.

Je te donnerais un bout de moi, si ça avait vraiment une valeur.
Je vendrais mon âme au diable sans aucune réflexion préalable.

Je me plierais aux exigences du démon vicieux s’il savait seulement les formuler.
Mais il n’en est rien.
Je me ferais vague, et accompagnée de l’écume, je viendrais m’écraser contre la pierre.
Je me ferais soleil et j’irais au bout de mes forces, jusqu’à ce que, agonisante, je n’arrive même plus à dégager la moindre lueur.
Je me ferais vent, et répandrais inlassablement mon souffle sur les terres, les mers, les déserts, s’il avait une fonction réparatrice.

Je courrais tout autour de cet hémisphère à la recherche de ton bonheur éternel. Même si je devais revenir à genoux, à demi-morte.
J’volerais une étoile à la nuit pour te la donner, et que tu gardes son goût à jamais sur le bord de tes lèvres.
J’m’enivrerais jusqu’à en devenir méconnaissable, jusqu’à la folie, jusqu’à la transe, si elles  étaient le secret d’incantations miracles.
Je deviendrais une hystérique finie si mes convulsions étaient des antidotes à tes maux.
Je me viderais de moi-même.

Tout ça ?

Oui…

Doucement sans faire de bruit, comme on réveille la pluie, je vais prendre ta douleur.

Mais je n’ai pas le contrôle. Et j’ai beau me transcender, je n’ai qu’un rôle infime sur ta douleur.
Alors, je ne peux que te serrer dans mes bras en tremblant, et te crier mon Amour Infini.

Mon ange…

2 juillet 2006

Air

lieutenant_by_girltripped

Je saute dans mes valises et je m'échappe à quelques 700 km d'ici. Je m'en vais respirer là où l'air est iodé et doux.

Je ne reviens que dans une quinzaine de jours...

Bon début d'été à vous.

See you

2 juillet 2006

Need it

flying_ribbon_by_katrinastranger

Je déborde de vous. J'entends vos rires. Je revois ces moments sucrés d'intimité partagée. Ces moments où le temps est suspendu, où on atteint si souvent la plénitude. Ces moments où plus rien ne compte, sauf vous et moi, et l'Instant. Instant savoureux. Doux et fondant, et qui laisse ce goût d'étoiles dans la bouche. J'en ai tellement faim...

J'ai ces sensations de sourires permanents, de regards embués. Ces mains liées. Ces présences que l'on ressent. Ces mains qu'on ne lâche pas. Ces regards que l'on tient jusqu'à ce que l'autre est compris ce qui ne se dit pas. Ce qui ne se dit pas mais que seul le regard dévoile. Notre langage dépasse tellement les mots...

Y'a toujours cet amour qui embrasse tout, qui nous entoure de ces bras et qui fait battre nos coeurs. Ces parfums qui vous signifient, ces sons qui me ramènent à vous, ces frissons quand le bisou était dans le cou. J'ai ce besoin de vous qui m'oppresse, j'ai ce besoin de votre tendresse. J'ai besoin que vous m'entouriez de vos bras et que ce moment jamais ne cesse.

J'ai envie que ça tourbillone, que ça vascille, qu'on en perde la tête mais que ce soit si bon. J'ai envie que la vie nous picote les yeux et qu'on soit désarmées, ébahies. Qu'on valse sous la lune et que les cigales nous écoutent. Que le vent soit doux et que notre ciel soit bleu, doré, rose, violet, orange.

J'ai envie que le temps s'accélère imperceptiblement et qu'il m'amène enfin à vous. Qu'on tombe à la renverse comme des gamines qui trébucheraient les unes sur les autres et ne cesseraient d'en rire. Insouciance à plusieurs.

Qu'on aille toucher les étoiles, et que quand on respire, notre souffle soit fait de mille et une merveilles.

1 juillet 2006

I'm losing my favourite game

image_0003_by_two_forty_one

Il a ces mots que je ne trouve pas. Comme envolés, je n'arrive pas à te les dire. A te les écrire.

Je n'arrive pas à te rassurer, et ça me bouffe. Un peu.

Black out total.

Y'a cet écran blanc qui m'empêche de lire en toi.

Séchés les yeux "qui lisent tout".

28 juin 2006

Free

can_t_take_it_in_by_loganart

So free, c'est comme ça qu'on dit n'est-ce pas ?

On tourne la page.

Je m'en vais sans me retourner. Aucun regret, j'envoie tout valser, et je m'enfuis, loin, si loin...

Je marche dans le sable, mais je ne m'enfonce pas. Je suis légère, je crois que je pourrais même m'envoler si on soufflait dans mon dos...

Mais j'ai toujours adoré la sensation de ces milliers de grains sous mes pieds. Alors je reste les pieds au sol mais je fais quelques entrechats pour avancer.

Et je m'en vais...

Petit envol mais sûr envol

Non, non...

Grand envol !

et Quel envol...

*smiling*

;)

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J'ai la vie qui m'pique les yeux...
  • "Je suis terriblement avide. Je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d'amis et aussi la solitude, travailler énormément [...] et aussi m'amuser, voyager, être égoïste et aussi généreuse." S. de Beauvoir
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